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Catégorie : Le Maraudeur
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Améliorer son bateau, le personnaliser, c’est bien, et c’est d’ailleurs une spécificité de notre jauge, très souple dans ce domaine. Mais il y a des limites à ne pas franchir !

 

Modifier son Maraud : les limites !

Améliorer son bateau, le personnaliser, c’est bien, et c’est d’ailleurs une spécificité de notre jauge, très souple dans ce domaine. Toutefois, il y a des limites à ne pas franchir, notamment lorsqu’on va jusqu’à modifier la structure même du bateau, et, en d’autres termes, tout ce qui concourt à sa résistance et à ses diverses fonctionnalités (notamment sa flottabilité, sa stabilité).

Certaines modifications sont destructrices :

ablation_coffre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Par exemple : ce "Deux Bosses" a vu disparaitre la totalité de son pontage arrière, dont son coffre. Très bien pour gagner du poids, mais que se passera -t-il si une vague un peu plus grosse que les autres envahit le cockpit ? Absence de vidanges bien dimensionnées, diminution des volumes de flottabilité arrière: le pauvre Maraud risquera fort, surtout si les volumes avant sont insuffisants, de couler !

Rares sont ceux qui possèdent le savoir- faire pour effectuer de tels travaux.

L’administration considère ces modifications comme relevant de la procédure de la construction amateur ! Si l'on peut s’auto-certifier compétent, n’oubliez jamais qu’en cas de pépin, vous serez obligé de prouver le bien fondé de votre démarche, donc votre qualification.

Autre anecdote réelle

Il est joli, ce Spair! Mais il y a une anomalie : son puits de dérive est anormalement large.

puits_drive_spair_mod

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour quelle raison?

Son propriétaire précédent avait eu la lumineuse idée de remplacer la dérive tôle pivotante d’origine par une épaisse dérive sabre en bois!!! D’où modification du puits, de plus mal réalisée (résistance insuffisante), et occasionnant une importante voie d’eau !Face au problème, il décida de le vendre dans cet état. Sans bien sûr le mentionner !

Son acheteur ne connaissait pas le Maraudeur et c’est après avoir adhéré à notre AS et acheté la bible qu’il prit conscience de ce vice caché.

Il entama alors une procédure judiciaire à l’encontre de son vendeur malhonnête, mais face au coût élevé de cette démarche comparativement à la valeur vénale du bateau, il ne donna pas suite. Il décida finalement de le revendre, avec une décote importante, en signalant bien par écrit le défaut existant. (Il trouva un acheteur qui l’acquit en toute connaissance de cause).

Conclusion

 

J.L. DALLOZ