Shadoks

Un souvenir du Soixantenaire Maraudeur

Les Liégeois ne seront hélas pas nombreux au Der cette année....

 

Les 6 H du DER - ou MarauDer - 2014

Les Liégeois ne seront hélas pas nombreux au Der cette année. Il y a les congés, les blessés, les manœuvres, les ….. Bref, nous ne retrouverons sur l’onde claire que Jean-Louis (Avanti), Mathias (Bouchon de Liège, un Spéculation classé comme micro proto – oooouuuuuhhhhhh les vilains) et moi (P’tit Poyon).

Le trajet aller se fit sans encombre. Arrêt à Woinic (le plus grand sanglier du monde) que nous commençons à connaître et arrivée au Der via les Sts Marie du Lac pour y prendre la clé de la chambre.

Pendant la préparation et la mise à l’eau du bateau, nous remarquerons quelques marauds, arrivés la veille, qui tirent déjà des bords sur le lac, nous donnant envie de les rejoindre. Nous résisterons vaillamment à cette tentation et prendrons la direction de la guinguette où, tradition oblige, nous nous abreuverons de quelques verres de champagne.

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Nous verrons ensuite, à l’approche de l’heure du souper, les équipages présents nous rejoindre. Claude avait, comme à chaque fois, réservé les soupers à l’avance mais il s’était bien gardé de nous dire qu’il avait également engagé un ménestrel afin de donner l’aubade aux équipières !!! Ont - elles apprécié le geste ? (Là, je suis mort de rire).

Le lendemain, après une bonne nuit de repos, les choses sérieuses allaient commencer. Je faisais remarquer à Maurice, mon équipier, que jusqu’à présent nous n’avions fait aucune bêtise ce qui était contraire aux habitudes. C’était parler trop vite. Nous nous étions trompés d’une heure dans le planning de la journée d’où inscription à la limite, la moitié du briefing raté et préparation du bateau en catastrophe.

Ce qui devait arriver arriva. Pas de bôme, elle était restée sur la remorque. Je la récupère en courant. Pas de spi, je le gréerai en naviguant et nous voilà partis après tout le monde, bien sûr. Le vent est faible en ce début de régate et nous devrons profiter de l’aide d’un bateau de sécurité pour prendre le départ à temps (merci au comité de course qui a bien voulu nous attendre).

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Répartition des tâches dans le bateau, Maurice barre les 3 premières heures et moi les 3 heures suivantes. Tout se passe bien, nous suivons les autres et sommes plus ou moins groupés jusqu’au moment où Maurice décide d’emporter avec lui, une des bouées du lac en souvenir. Nous la laisserons finalement sur place après avoir détricoté le sac de nœuds qui nous y retenait.

La suite des 06Hrs se passa sans encombre, il nous suffisait de suivre Avanti qui caracolait 100m devant nous.

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Un des moments les plus délicats de cette régate est très certainement le départ. Nous retrouvons au Der des amis dont le but premier est de se retrouver et passer de bons moments ensemble tout en sachant qu’il faudra attendre le prochain national pour se revoir, séparés que nous sommes par des centaines de kilomètres. Cependant, cette année, j’aurai le plaisir de retrouver certains d’entre vous à Liège pour la Micro Monsin.

Nous étions, cette fois, 9 maraudeurs présents. Serons – nous 10 l’année prochaine ? Moi j’y serai, heureux de vous retrouver tous.

 

 

Philippe GODEAU