D’abord, il y a le chemin. Il est long quand on n’a plus 20 ans ! Alors on fait une halte. Woinic divise notre route en 2 parties sensiblement égales. L’occasion de visiter le plus grand sanglier d’Europe (L 15m, l 5m, h 10m, poids 50T) Il a demandé 10 années de travail à son sculpteur.

Puis l’arrivée avec cette question qui nous taraude l’esprit depuis un moment: il est 21 H, pourrons nous encore entrer dans le club ?
Le portique d’entrée s’ouvre avec un code numérique que nous n’avons pas et le n° de tél. renseigné est un fax. Nous pourrons fort heureusement profiter de la sortie d’un camping-car pour entrer. Nous ne sommes pas seuls, plusieurs amis Français sont déjà sur place et certains ont déjà mis leur bateau à l’eau. Nous entamons alors, après les avoir salué, le rituel habituel consistant en la préparation du campement, du bateau, les inscriptions….puis y a plus qu’à. Nous aurons, tout au long de ce championnat, une température quasi caniculaire (27° à 33°) ainsi qu’un vent instable et faible, hormis lors du côtier ou Eole nous gratifiera d’un bon 3 Bf. Il me faut ici saluer la compétence du comité de course qui, malgré ces conditions météo difficiles à réussi à nous concocter, chaque jour, plusieurs courses.

Si durant cette régate Robert et moi n’aurons pas été des « Foudre de guerre », je me permet quand même de pousser un cocorico car parmi les coureurs de Belgique-France du Nord, nous trouvons Eliot à la 6ème place, Antistress (qui n’a couru que 2 jours) à la 7ème place et Blue brother à la 3ème place.

Et oui, vous avez bien lu, Georges et Mitch se permettent maintenant de chatouiller nos amis Français !

Nous noterons encore, durant ces 3 jours de régate, le pot des marauds le samedi, le repas des équipages le dimanche, le drink de départ le lundi et le dévouement des bénévoles du CNHS.

Puis, comme à chaque fois, il fallut se quitter en se promettant de se revoir bientôt. Plus que quelques jours à attendre et on se retrouve au DER (31 août). Bon je ne résiste pas, une dernière photo juste pour donner envie à ceux qui n’ont pas pu venir de nous rejoindre sans tarder.

Philippe Godeau