Shadoks

Un souvenir du Soixantenaire Maraudeur

Dix Maraudeurs à la petite mer du Der !

La cinquième édition de MarauDer a réuni dix Maraudeurs au Lac du Der, en Haute Marne du 31 août au 2 septembre. Un record de participation !

 

MarauDer 2012

Dix Maraudeurs à la petite mer du Der !

La cinquième édition de MarauDer a réuni dix Maraudeurs au Lac du Der, en Haute Marne du 31 août au 2 septembre. Un record de participation !

 

marauder_2012_1 Florent et Guillaume (l'argonaute), Didier et Claude (Rovan) avec derrière lui en short Patrick (Hiva Oa), tournant le dos (l'autre) Didier  (antistress), Bertrand, Anne et en chemise bleu Robert (Sea Monkey

 

Dix secondes ! Seulement dix satanées secondes séparaient Rovan de L’Argonaute après 6h 36mn et 40 secondes de course. Un final haletant après 20 milles parcourus. Nous avons perdu avec Claude le duel contre Florent et Guillaume. Qu’importe ! La fébrilité finale de l’équipage de L’Argonaute est un magnifique souvenir. Z’ont eu chaud les gaillards. Et quel beau week-end de voile avec les copains de l’AS.

MarauDer a commencé pour nous le vendredi en la seule compagnie de Jean-Pierre en solo sur Ily, avant la belle navigation en flottille du samedi et la régate du dimanche. Un grain furieux nous a sérieusement secoués. Ily sous grand-voile suédoise et Rovan arisé, nous ont une nouvelle fois convaincus que naviguer par fort vent est possible. Quand au souffle d’Eole déchainé s’ajoutent des changements brutaux de direction dans les rafales, les émotions fortes embarquent.

Sourire goguenard en coin, Daniel Laurent le toujours affable président du YC Der, nous donne quelques explications à notre retour. « L’anémomètre du port a enregistré un vent établi à 30-32 noeuds. Là où vous étiez les rafales atteignaient 35 noeuds » Tant que ça ? Oui ! Quant aux courtes vagues abruptes à négocier et qui se lèvent très vite au Der avec un tel vent « le record de hauteur mesuré est de 1,64m avec 50 noeuds de vent. »

Habitué à la présence de Maraudeur chaque année plus nombreux aux Six heures du Der, l’équipe du YC Der ne s’attendait tout de même pas à une telle affluence. Neuf équipages, dont quatre venus de Belgique, ont pris le départ. Ce renfort en nombre a porté le nombre de bateaux en course à 29 au grand plaisir du comité de course et de l’équipe de bénévoles de ce club à l’accueil chaleureux.

Faute d’équipier, un des bateaux belges qui avait fait le déplacement n’a hélas pu prendre le départ, règlement HN oblige. Deux skippers manquaient d’équipiers. Le YC Der en a trouvé un, mais pas deux. Seule solution : anticiper. Vous qui me lisez, n’y en-t-il pas un parmi vous qui ne regrette de ne pas avoir été là ? Si, sûrement ! L’an prochain bourse aux équipiers de rigueur.

Vous pouvez donc déjà noter que la 6ème édition de MarauDer aura lieu le 1er week end de septembre 2013. Nos amis Belges ont annoncé leur intention de ré-inscrire Les Six heures du Der à leur challenge Belgique-Nord de la France. Bravo ! Cinq des sept participants à MarauDer 2011 n’étaient pas là, à leur corps défendant. Etre douze le 1er week-end de septembre en 2013 pour la 6 ème édition du rassemblement d’automne des Maraudeur est donc un objectif réaliste. Franchement, naviguer sur le très beau lac du Der enchâssé dans un magnifique cadre naturel, loin de toute urbanisation, est un plaisir.

Les Maraudeurs de la deuxième à la dernière place du classement «scratch» occupent cette année tous les étages de cette intéressante régate. Brigitte et Patrice seconds sur Loya, Alain et Stéphane septième sur Tapavumirza font briller notre pavillon de classe. Un seul départ, et ensuite ambiance course croisière avec un long parcours côtier avant une série de boucles autour de quatre bouées : les Six heures sont une régate accessible sans stress aux débutants. Et la navigation en flottille du samedi, au delà du plaisir du bord à bord est une occasion en or pour apprendre, échanger.

marauder_2012_2C’est à la dernière bouée au vent du long parcours côtier, tout à notre joie d’avoir semé L’Argonaute au louvoyage (un si minuscule point à l’horizon !!!) que nous avons commis l’erreur fatale. Un envoi de spi foireux plus tard la drisse était rentrée à l’intérieur du mat. Fini le spi ! Les deux compères de L’Argonaute ont pris tout leur temps pour nous remonter.

Loya, (la terreur jaune à l’équipage néanmoins très sympathique !), caracole en tête des Maraudeurs, loin devant et second au général. Quatre Maraudeurs finissent dans les sept premiers du groupe « petits croiseurs ». Chacun trouve sa bête noire. Didier sur Antistress, consolé par la toujours rieuse Anne, pleurait son point fort perdu (provisoirement !) : le cap au près de Patrick et Sabine sur Hiva Oa était sans appel. Mais tout ça n’est rien en comparaison du plaisir de se retrouver, de naviguer, de papoter, et (hommage à la France Nord et à la Belgique !) de manger des moules et des frites au bord du lac en parlant voile et Maraudeur.

 

Dominique LAURENT